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  • Les gens voient Harry comme ça: http://t.co/vHOx216w9p ...
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  • Alternative - Episode 12

     A lire avec ceci [ ]

     

    J'essayais de résister à ce doux sommeil. Je savais ce qui m'attendait si je me laisser tenter. Je me forçais à me relever pour atteindre mon portable, qui se tenait avec arrogance deux mètres plus loin.

    Je posais inconsciemment ma main par terre, sentant alors un liquide sous ma paume. Mon sang. Je tremblais à n'en plus pouvoir et rampait jusqu'au seul moyen de communication dont je disposais. Je touchais enfin du bout des doigts mon portable. Je serrais les dents en tentant de le ramener vers moi, mais en vain.

    Je me laissais tomber, résignée, en mêlant à mon visage trempé par la pluie des larmes de regret.

    Pourquoi j'étais partie ?  Je sentais que la blessure dans mon ventre était profonde et je ne parvenais pas à extraire le bout de verre planté dans mon épaule droit. Je souffrais à en crever, mais mes blessures physiques n'étaient rien en comparaison avec les souffrances que ma rupture avec Louis m'avait infligée.

    Je voulais le voir maintenant. Je voulais qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me serre contre lui, qu'il me dise " Je t'aime ". Je pleurais encore, avec les dernières forces qu'il me restaient.

    Je déportais mon regard vers ma droite. Les pages de mon journal volaient au vent, trempées par la pluie. 15 ans d'écritures réduits en miettes.

    Je sentais le sang tomber de mes lèvres pour s'écraser sur le goudron, une vive douleur me transperça la tête et ma vision se flouttait pour faire place de temps en temps à un noir inquiétant.

    ? : BLAKE !! BLAAKE !!

    Les dernières sensations que je possédait encore me firent reconnaître immédiatement la personne : Cette odeur, cette chaleur, cette voix... Je touchais sa joue mouillée du bout des doigts, il tremblait autant que moi. De mes dernières forces, je soufflais son prénom.

    Blake : Louis...

     

    Narrateur : Louis

    Cette vision m'effrayat, celle que j'aimais était couverte de sang et m'appellait d'une voix brisée. Elle laissait tomber sa main au sol, cette main ensanglantée qui venait de me caresser la joue, à la façon dont elle l'avait toujours fait lorsque tout se passait bien.

    Je lui déposai un baiser passionné aufront en lui caressant les cheveux pour les éloigner de son visage angélique.

    Louis : Les secours arrivent, ne t'en fais pas, on va te sauver, je te le promet Blake !

    Je la berçais légèrement pour la maintenir animée. Mais voyant son impassibilitée, je l'embrassais une nouvelle fois, dans l'espoir qu'elle réagisse.

    Louis : Je t'aime Blake ! Je n'ai jamais cessé de t'aimer depuis le premier jour !...

    Je m'arrêtais, paniquant, elle ne me réponderais pas. Je lui enlevais le verre de son épaule, me coupant la main, mais je m'en foutais. Je la serrais contre moi, pleurant et criant de douleur. Je sentais aussi l'impuissance de nos amis, on était pas arrivés à temps, tout était ma faute. Je ne voulais pas qu'elle me quitte, j'avais besoin d'elle pour vivre, et je ne m'en rendait compte que maintenant, alors qu'elle était mourrante.

    Le son de ma voix fut bientôt étouffée par la sirène de l'ambulance. Tout alla alors si vite...

    On m'enlevait des mains ma bien aimée pour la transporter en une fraction de seconde dans une civière puis dans l'ambulance. Cameron m'entraînait avec elle à l'arrière, laissant derrière nous les autres qui nous suivraient en voiture.

    Cameron : Je suis la pire amie qui existe...

    Louis : Ce n'est pas ta faute, c'est entièrement de la mienne, ne t'en fais pas...

    Elle hocha timidement la tête, les larmes aux yeux. Je la rassurais sans pour autant parvenir à détacher mon regard de Blake. Sans tout ce sang, on aurait pu pensé qu'elle dormait.

    Et alors que les médecins lui mettaient un masque a oxygène et la mettait sous perfusion tout en retirant avec précaution les plus gros bouts de verre de son corps, je prenais la main de ma douce et la portait à mes lèvres tandis que Cameron posait une main rassurante sur mon épaule, mais je sentais tout de même sa peur.

     

    Nous étions arrivés très vite à l'hôpital, mais ca m'avait paru durer une éternité, Blake ne s'était pas manifestée, et ca me fendait le coeur de la voir ainsi, branchée à un nombre incalculable de machines. On m'avait recalé à l'entrée du bloc. Les chirurgiens devaient extraire le reste des débrits innaccessibles dans l'ambulance, tenter de refermer les plaies et la ranimer.

    L'attente me parût interminable. Je regardais défiler le cortège d'urgences dans les couloirs et de temps à autres Cameron, qui s'était endormie sur mon épaule, sans que les larmes ne cessent de couler sur ses joues. Avant de trouver le sommeil, elle n'arrêtait pas de se reprocher l'accident : " C'est ma faute.... Tout est ma faute... "

    Je l'avais réconfortée du mieux que je pouvais en me persuadant que tout irait bien. Mais ma gorge nouée me trahissait, cette image de ma bien aimée mourrante me revenait en mémoire à chaque fois que je fermais les yeux.

    Je répondais donc discrètement aux sms de nos amis, trop inquiets de devoir attendre à la maison des filles sans savoir ce qu'il se passait.

    Je relevais le nez en entendant des cris de bébé. J'entendis quelques secondes plus tard " C'est un garçon ! " puis défila par la suite lentement une petite fille dans un lit à roues que l'on transportait en salle d'opération, elle tenait par la main son papa. Ces deux évènements me fendirent le coeur. Je ne pouvais pas m'en rendre compte, mais j'avais envie de tout ça. Qu'on m'annonce que j'étais papa, et que mon enfant lui ressemble, qu'il ai les beaux yeux de Blake.

    J'ai tellement peur que ce bonheur soit interdit à Blake et que je me retrouve seul, avec seulement mes rêves pour me tenir compagnie. Je ne voulais plus qu'elle me laisse, je voulais être près d'elle quoi qu'il arrive, plus jamais je ne voulais être séparée de celle qui avait obtenu mon coeur dès le premier regard. Je l'aimais trop pour la laisser s'échapper comme ça, pas dans un accident aussi futile.

     

    Je crois bien que j'avais passé toute la nuit à rêver d'elle et de moi, main dans la main, dans un futur heureux. Mais lorsque je me réveillais, c'était encore la fanfare des " Bip " des machines de l'hôpital qui me parvenait à l'oreille.

    Personne ne répondait à mes questions. Est-ce qu'elle allait bien au moins ? Pouvais-je aller lui déposer ce baiser qui me brûle les lèvres ? Je vous en prie, laissez-moi voir celle qui fait battre mon coeur...

     

    A suivre !

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    Le prochain et dernier chapitre sortira Samedi prochain, en attendant, celui-ci vous a plu ? :)


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